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​Les Outils du peintre

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Matériel de peinture en plein air

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• 1 bloc de 13,5 X 21 cm, papier de 160 g/m2, pour faire des croquis, prendre des notes… Suffisamment épais, il permet malgré tout de mettre en couleur.
• 1 bloc de 21 X 29,7 cm, papier de 300 g/m2, pour peindre.
• Des pinces. Si le bloc donne un point d’appui, le vent se joue des feuilles !
• Des pinceaux. Ne pas lésiner sur la qualité. Un gros, un moyen, un fin. + une brosse pour des effets.
• Un chiffon, du papier absorbant.
• Une petite éponge (maquillage) pour mouiller le papier, essuyer, faire des motifs
• Un pot à eau (qui puisse se refermer pour faciliter le transport. Dans certains lieux vous ne pourrez pas jeter votre eau sale) et de l’eau.
• Un torchon à poser sur ses genoux ou un tablier évite de se salir. Le tablier a l’avantage de poches dans lesquelles on glisse son matériel. Très utile pour peindre debout!
• Une boîte d’aquarelle ou des tubes d’acrylique avec une palette : les 3 couleurs primaire sont suffisantes.

Pour l'aquarelle, j'aime bien la proposition de Brigitte Fanton www.latelierprendlair.org : couleurs aquarelles extra-fines, Daler Rowney: Rose (primaire), carmin, terre de Sienne brûlée, terre de Sienne naturelle, jaune auréolin (primaire), jaune cadmium , vert de vessie, vert de Hooker, terrre ombre naturelle, gris de Payne (pas de noir), Indigo, bleu cobalt Bleu phtalo teinte rouge, bleu phtalo teinte verte.

• Un crayon HB (croquis) et 6B (non gras pour l'aquarelle), une gomme, un taille crayon
• Un feutre à encre permanente de type Pigma Micron pour faire des croquis et peindre ensuite sans que cela bave !

•​​ Une feuille de plastique ou un couvercle de boîte pour poser son matériel par terre et ne rien perdre dans l'herbe.​

 

Rangement du matériel

• Les sacs en plastique transparents avec un zip ont l’avantage d’être légers, de permettre de voir le matériel et sont peu couteux. Attention, il faut prévoir des embouts pour que les pinceaux ne s’abiment pas. A défaut le fabriquer en faisant un petit rouleau en carton. De retour chez soi, ouvrir le sachet pour que pinceaux et chiffons humides sèchent.

• Une boîte en plastique plate permet d’étaler son matériel à l’arrivée. Pour le transport, le chiffon évitera au matériel de brinquebaler. Le must, une boîte avec casiers.​

 

Siège

• Un petit siège pliant facilite le choix de son sujet tout en étant bien installé.

Le prévoir léger et peu encombrant. Il ne doit pas être trop haut. Vous verrez que c’est fatigant de se baisser pour accéder à sa boîte de peinture ou à son pot d’eau. Eviter les sièges avec accoudoirs, gênants pour les mouvements et trop lourds ! La notice des triépieds, indique que "l'assise doit se faire au centre"; autrement dit en terrain non plat la toile se déchire !

Ce que j'ai trouvé de plus résistant et de plus léger, c'est un pliant (voir photo).

Internet en propose, mais je décline toute responsabilité. Par exemple: grenweez, tentes et camping, pêcheur.

Si vous ne randonnez pas, vous pouvez utiliser un siège de plage: vous aurez un dossier et serez à ras du sol, c'est pratique pour avoir tout à portée de main mais il faut pouvoir se relever... 

• A défaut de siège, une feuille de plastique permet de s’asseoir par terre.​ Le must, un coussin en mousse reouvert de plastique et de tissu. 

 

Le transport du matériel

• Un sac en bandoulière permet de sortir facilement le matériel. C’est idéal pour les croquis rapides. Un sac à dos est plus confortable pour la marche. Dans ce cas, des vêtements avec une grande poche permettent d’y glisser le bloc et le crayon.

Le sac doit pouvoir contenir

• Le siège

• Le matériel y compris les blocs et l’eau

• Le pique-nique

• Le matériel de randonnée (chapeau de soleil, crème solaire, cape de pluie… et le plan ou la carte de randonnée.​

 

L'habillement du peintre randonneur

​• Des chaussures de marche rendront la randonnée plus agréable et éviteront à l’artiste de se concentrer sur ses pieds.

• Des vêtements confortables, avec la possibilité de rajouter ou d’enlever des couches suivant la météo, sont conseillés. On a froid quand on peint immobile et chaud en marchant ! 

En hiver, des mitaines peuvent faciliter le travail de l’artiste si les conditions sont extrêmes mais gênent l’habileté du geste.

En été, le chapeau de soleil peut s’avérer indispensable. Les lunettes de soleil reposent les yeux mais peuvent gêner pour les couleurs. Les retirer de temps en temps pour voir la différence. Eviter les crèmes solaires qui peuvent graisser le papier.

D'une manière générale, éviter les hauts colorés qui risquent de se refléter sur votre papier.

• Une pochette en bandoulière permet de garder sur soi sa fortune, ses papiers et ses clés. Concentré sur sa peinture, l’artiste n’est pas à l’abri d’éventuel pique-pocket surtout s’il se lève pour se dégourdir les jambes et regarder le travail des autres.

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Les plus

​• Un appareil de photo pour reprendre son travail chez soi.

• Un cadre en carton pour cadrer le motif à peindre et limiter son regard. La feuille ne fait pas 360° ! Voir "Pratique artistique, peindre à l'extérieur, foire aux questions".

• Un parasol, s'il y a beaucoup de soleil et que vous ne randonnez pas! Ou un parapluie! A accrocher à un trépied en acier ou en aluminium plus stable et plus léger qu'en bois.

 

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